Nous ne sommes que la gestion continue de nos déséquilibres. Ces déséquilibres nous poussent les uns vers les autres. Nous appuient. Nous font chuter. Ou rebondir. Pour nous tenir, nous maintenir et avancer, nous tissons des liens. Jetons des ponts. Nous raccrochons aux murs. Aux branches. Les uns aux autres. Par la recherche, l’enseignement et la production de spectacles participatifs de haut vol, Basinga cherche à développer, étoffer, transmettre et communiquer cet art qui, mieux qu’aucun autre, évoque en quoi notre grandeur repose sur nos fragilités, et notre capacité à savoir les conjuguer. Ce qui nous relie nous consolide.

Avec la participation des élèves des écoles Astier et Teillaret, la chorale Cantoteil, le comité de quartier Kléber en Tête et les habitants.

Funambule: Tatiana-Mosio BONGONGA

Coordination / production : Émilie PÉCUNIA

Production / diffusion : Camille FOUCHER

Direction technique : Jan NAETS

Production : L’OKTOPUS

Costumes : Solenne CAPMAS

Lumière : Jérôme HOULLES

Rigg : Gaël HONNEGER

Son : Max LEYNELE

Musique : Jérémy MANCHE

Chorégraphe : Anna RODRIGUEZ

Chant : Pascale VALENTA

Coproduction et accueils en résidences : Eclats de Rue – Caen / La Cascade – PNC Bourg St Andéol / Le Carré Magique – PNC Bretagne / Espace Périphérique La Villette – Ville de Paris / Festival Les 7 Collines– St Etienne / La Brèche – PNC Normandie / Lieux publics – CNAR Marseille / Atelier 231 – CNAR Sotteville Les Rouen

Soutien : la Fondation BNP Paribas

FOCUS Traversée

Dans le cadre de la Convention d’Éducation Artistique et Culturelle qui associe la Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron, le Département de l’Ardèche, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes) et la Cascade – Pôle National Cirque, un projet artistique d’envergure a été mis en place de février à juin 2017 avec la compagnie Basinga et les écoles Teillaret et Astier, la chorale Cantoteil, le comité Kléber en Tête et les habitants du quartier Garibaldi.

Traversée, performance funambule à grande hauteur, participative et scénographiée, s’écrit à chaque implantation en tant qu’aventure collective avec, en amont du projet :

• des ateliers funambule

• des ateliers voix avec les élèves et la chorale pour instaurer un dialogue entre la funambule et les interprètes

• des ateliers cavalettis avec les habitants : ces cordes, placées à cheval sur le fil, sont tendues par les cavalettistes limitant l’oscillation du câble. Elles rappellent que nous ne traversons pas seul.

Ce projet permet d’émettre une symbolique par l’ancrage collectif de cette traversée, de donner du sens dans l’appropriation d’un quartier par ses habitants, une manière de valoriser les habitants et leurs habitats.